Le printemps, et le débourrement de la vigne, marquent le top départ de la campagne.
voici le tout début du nouveau millésime !
La vigne en hiver : cette belle endormie
En hiver, la vigne est en dormance.
Cela signifie que la sève ne circule plus dans la plante.
Elle est en repos du mois de novembre au mois de février environ, selon les régions et les climats.
Durant cette période, les vignerons taillent la vigne et sélectionnent les bourgeons qui donneront les raisins de la prochaine campagne.
La vigne commence à se réveiller aux mois de mars et d’avril avec les premières chaleurs du début du printemps.
La sève circule à nouveau dans la plante.
Le cycle végétatif de la vigne reprend, la dormance s’achève.
Le débourrement de la vigne
Lorsque la vigne reprend vie, vous pouvez apercevoir de la sève qui s’écoule à l’extrémité des ceps.
En même temps que ce phénomène appelé “les pleurs de la vigne”, les bourgeons sélectionnés lors de la taille par les vignerons commencent à gonfler et fissurent les écailles qui les protègent.
Puis le bourgeon sort, d’abord sous forme de coton puis de feuilles rassemblées.
C’est le débourrement de la vigne.
Jusqu’alors protégé par un duvet, les bourgeons vont commencer à se développer et les premières feuilles ne vont pas tarder à apparaître.
Ils se transformeront ensuite, petit à petit, au cours du printemps, en nouvelles pousses.
La date de débourrement de la vigne dépend du cépage – certains sont qualifiés de précoces comme le chardonnay ou le pinot noir ; d’autres sont connus pour être des cépages tardifs tel que le cabernet sauvignon par exemple.
Le débourrement de la vigne est une étape sensible
Une fois sorti de son duvet de protection, le bourgeon devient sensible au froid et il est alors plus vulnérable aux conditions extérieures.
A la faveur d’un hiver chaud, la sève reprend très tôt sa circulation et le débourrement de la vigne est alors qualifié de précoce.
Les débourrements précoces sont très anxiogènes pour le vigneron car les risques de gelées sont encore très présents jusqu’au mois de mai.
Plus le bourgeon est développé, plus les gelées peuvent impacter la production de la vigne car les elles entraînent la mort des bourgeons.
Or, sans bourgeons, la vigne ne produira pas de grappes durant la campagne.
Certaines gelées de printemps conduisent à la perte de récolte totale dès le début de la campagne.
C’est pourquoi, tout en observant avec enthousiasme le renouveau de la vigne, les vignerons garderont un œil inquiet sur le thermomètre pour les jours à venir.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur la vigne et le vin en général, participez à notre cours d’oenologie « Les clés de la dégustation »
Pour toutes questions ou demandes d’informations sur nos cours d’oenologie partout en France, n’hésitez pas à nous contacter par mail ou au 01 55 28 61 42.
Pour recevoir gratuitement « La Gazette de l’Oenologie » et être informé de nos prochaines parutions, inscrivez-vous à notre newsletter en cliquant ici
19 avril 2021 à 9 h 58 min
[…] débourrement, évoqué dans notre article précédent, précoce et très rapide, à la faveur d’un printemps qui arrive trop tôt, est souvent fatal […]