Nils Bihari-Andersson se déplace entre Paris et la Suède pour dispenser des formations certifiantes en œnologie.
D’abord sommelier, puis caviste, il découvre en 2014 l’activité de formateur en cours de dégustation.
Depuis, il a développé son activité en tant que formateur du WSET.
Quel est votre premier souvenir de vin ?
C’était il y a longtemps et, avec ce que je sais aujourd’hui, le vin n’était pas très bon.
C’était un vin de Zinfandel des vignobles Gallo en Californie. Simple et fruité, il n’avait rien de spécial, mais il m’a fait rentrer dans le monde du vin.
Pouvez-vous citer une rencontre qui vous a marqué/influencé dans votre parcours ?
Colin Gent, qui nous a donné des cours de dégustation en anglais au cours de ma formation à l’INSEEC, une école de commerce spécialisée dans le commerce et le marketing du vin à Bordeaux.
Il nous a transmis une vision très globale du monde du vin, il nous a montré toutes ses facettes et toutes les gammes de vins.
On a tendance à penser que le vin est un milieu élitiste, alors qu’il y a de tout et surtout, une place pour chacun.
Selon vous, comment fait-on un bon vin ?
C’est une grande question.
Avant tout, je pense qu’il faut des raisins de qualité.
Deuxièmement, il est nécessaire d’avoir une vision claire de ce que l’on veut avant même le début des vinifications.
Et enfin, à mon avis, il faut essayer d’exprimer la typicité du cépage et du lieu.
Quel est votre meilleur souvenir de dégustation ?
C’est un vin de Madiran, la cuvée La Tyre du château Montus, millésime 2005.
Je me rappelle d’une dégustation très intense, avec beaucoup de puissance et de complexité.
J’ai été impressionné par cette dégustation et par ce vin.
Quel est votre cépage préféré ?
Il y en a plein ! Mais si je dois en choisir un, ce serait probablement le riesling, pour la diversité de styles de vins qu’il permet de produire.
Quels sont vos 2 vignobles préférés ?
D’abord, le Languedoc Roussillon, car c’est une région où l’on trouve tout ce qui existe dans le monde du vin.
Ensuite, c’est probablement La Rioja en Espagne, pour la complexité des vins produits et pour l’excellent rapport qualité/prix.
Ce sont mes 2 vignobles du moment.
Quel est votre accord mets et vins le plus réussi ?
Je pense à un vieux comté avec du vin jaune du Jura ou un Xérès d’Oloroso en Espagne.
C’est un accord avec un arrière-goût complexe aux arômes de noix grillées et une longueur incroyable.
Quel vin emporteriez-vous avec vous sur une île déserte ?
J’emporterai un vin rouge de Loire, surement un Chinon ou un Saumur Champigny.
Ce sont des vins qui s’accordent avec une multitude de plats différents, ce qui en fait des vins très pratiques sur une île déserte.
Que pensez-vous des vins proposés par Dégust’Emoi lors des cours ?
C’est une belle sélection : éclectique, intéressante, diversifiée et représentative.
Selon vous, quelle est la valeur ajoutée des cours Dégust’Emoi ?
Je ne connais que les formations WSET pour lesquelles je suis formateur.
En premier lieu, la qualité des vins est une valeur ajoutée des formations Dégust’Emoi.
DEGUST’Emoi, c’est aussi une équipe de passionnés qui fait tout pour que les formations se déroulent dans les meilleures conditions pour les élèves mais aussi le formateur, ils sont disponibles pour eux comme pour toi. C’est très appréciable.
Ensuite, les groupes de petite taille qui permettent de bien travailler. Enfin, une valeur ajoutée très importante, c’est la présence de la climatisation dans la salle. C’est important pour la dégustation.
Que souhaitez-vous transmettre aux participants des cours d’œnologie ?
J’interviens sur des formations certifiantes WSET avec des examens à la fin.
Je conseille donc de bien se préparer à l’avance sur la partie théorique, lire les informations avant de venir en cours.
Il est important de comprendre avant le cours ce qui sera attendu.
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